Loi de 2005… d’AVS à AESH

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation de la citoyenneté des personnes handicapées et la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013 ont permis des avancées majeures dans la politique de scolarisation des élèves en situation de handicap. Depuis 2006, le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire a plus que doublé avec 278 978 à la rentrée 2015. Le ministère chargé de l’Éducation nationale a fait des efforts sans précédent pour améliorer la scolarisation en milieu ordinaire des élèves en situation de handicap. L’objectif est d’aller vers une école toujours plus inclusive sachant s’adapter aux besoins spécifiques. Les différents dispositifs de scolarisation, les parcours de formation individualisés et les aménagements personnalisés en fonction des besoins des élèves sont autant de mesures participant à l’inclusion scolaire.

Le droit à l’éducation pour tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit fondamental.

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a consacré ce droit et permis le développement d’actions en faveur de la scolarisation des élèves en situations de handicap. Désormais, de plus en plus d’élèves en situation de handicap sont scolarisés en milieu scolaire ordinaire grâce à la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013 ou figure désormais, dès l’article premier du code de l’éducation, le principe de l’école inclusive pour tous les enfants, sans aucune distinction.

En 2015-2016, 278 978 enfants en situation de handicap ont été scolarisés dans les écoles et établissements relevant du ministère de l’Éducation nationale (public et privé) : 160 043 dans le premier degré et 118 935 dans le second degré. Depuis 2012, ce sont 24 % d’élèves en situation de handicap supplémentaires qui sont scolarisés en milieu ordinaire.

Dans le second degré, l’évolution est particulièrement importante avec une augmentation de 33 % d’élèves en situation de handicap en plus au sein des établissements scolaires.

Désormais, grâce à l’amélioration de l’accueil et la professionnalisation des accompagnants, leurs parcours se diversifient et s’allongent pour une école toujours plus inclusive.

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C’est censé être mieux pour nous AESH/AVS…

Restons vigilants…. 

Renforcement de l’accompagnement des élèves handicapés

Les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH)

Depuis la rentrée 2014, les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) remplacent les auxiliaires de vie scolaire recrutés par contrat d’assistant d’éducation (AED-AVS).

Les AESH sont des agents contractuels de l’État recrutés par contrat de droit public. Leur contrat est d’une durée maximale de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans. Au terme de six années continues d’engagement, les AESH peuvent bénéficier d’un contrat à durée indéterminée (CDI). (Peuvent et pas doivent)

Ce dispositif offre à ces personnels une véritable reconnaissance de leurs compétences et des garanties professionnelles sur le long terme, avec notamment la détermination d’un espace indiciaire à l’intérieur duquel est fixée la rémunération des AESH.(On attend de voir !)

À l’occasion de la conférence nationale du handicap du 19 mai 2016, le président de la République a annoncé la transformation sur cinq ans des 56 000 contrats uniques d’insertion (CUI) / contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) occupés par des personnels chargés de l’aide humaine en 32 000 emplois AESH qui s’ajoutent aux 18 000 emplois AESH déjà existants soit, à terme, un total de 50 000 ETP (équivalents temps plein) . La transformation des contrats aidés en AESH se réalisera en cinq ans, au rythme de 11 200 contrats aidés pour 6 400 équivalents temps plein (ETP) AESH par an. (C’est joli quand c’est écrit, mais pas toujours voir rarement mis en place).

Cette évolution permet d’éviter les ruptures d’accompagnement en cours d’année scolaire tout en conservant les compétences acquises par les personnels (C’est bien de le dire, c’est mieux de le faire). À terme, ce seront donc plus de 50 000 emplois d’accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) formés et stabilisés (stabilisés ou pas, étant donné que l’on peut changer d’affectation à chaque rentrée scolaire, que tous les AESH n’accéderont pas au CDI, que les formations ne sont pas toujours au TOP) au sein des équipes pédagogiques qui assureront un accompagnement de qualité.

Scolarisation des élèves en situation de handicap

Scolariser son enfant handicapé

Vidéos : on y parle de nous

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